Lyrics
Beaucoup d’gens nous dÃ(c)testent, ils voudraient être comme nous
Reconnaissons que dans l’monde y’en a peu classe comme nous les Ritals,
o j’viens d’la où parler avec les mains c’est vital
Ou on te recoud le bras à la place d’une jambe à l’hopital
J’viens d’là où le sourire s’affiche sans complexe
Ou les relations avec la loi sont difficiles et complexes
D’la ou les citÃ(c)s sont ennemies depuis des temps immÃ(c)moriaux
Sans cesse aux mains d’colons Venus d’Espagne
Du monde arabe ou d’France du Royaume Normand
J’viens d’la où la terre ferme tremble en dormant
La où on s’pète un plat de Penne all’Arrabiata
Sur une terrasse au soleil relax avec des grosses Losas
J’viens d’la où les maisons s’font et s’finissent pas d’la
Où les Ã(c)quipes et les quartiers ne s’unissent pas
Où la majorité, s’acquiert dans la strada,
Où on rêve tous de luxe, de femmes qui claquent
Et de costumes Prada
D’la ou y’a pleins d’gens honnêtes aussi
Des travailleurs qui s’lèvent
Et des fous qui vivent des rêves, des dancings
Des boites de nuit qui jouent du
Des putains d’bandits qui jouent du
J’viens d’la où sur les murs, y’a les avis d’dÃ(c)cès
D’la où Pipo plonge quand il joue les blessÃ(c)s
D’où les mecs prÃ(c)fèrent aux hommes, les animaux, seuls
Car très Ã(c)trangement ils aiment tout ce qui ferme sa gueule
J’viens d’la ville ou a peu près est synonyme de très bien
Faut pas nous en vouloir, c’est un système mis en place de très loin
D’là ou les filles sont belles et les frères jaloux mais comment
Dire une fois libres, elle s’laissent aller au quand elles sont seules
De là où viennent Alban et Romina
Là où les mômes, dÃ(c)filent en ville avec 6 kg d’gomina
Sur les scooters à 3, sac à main attention l'
Ici l’rÃ(c)troviseur fait office de glace de salle de bains
J’viens d’la ou les blondes gÃ(c)nÃ(c)reuses squattent la tÃ(c)lé Blondes? mon frère, la mÃ(c)diterranÃ(c)e, tu sais eh le complexe
D’la où les cartouches de clopes sont bourrÃ(c)es d’sciure
D’la où on t’fait un Nike sur la figure
Où les paris clandestins embrasent un pâté entier d’maisons
Si bien que tu vois les chevaux, s’tirer la bourre dans la rue
La où les ptites stars du foot tirent et courent dans la rue
Là où les ptits caïds de 12 ans tirent et tuent dans la rue
J’viens d’la où les mères, lisent et disent l’avenir dans l’tarot
Ou on adule le sang de San Genaro, Santa Lucia
Dis moi comment va l’VÃ(c)suve, et l’Isola Verde
Ou gosse j’baladais, et j’me perdais, je viens d’la
Ou les bougainvilliers sont immenses, l’porte monnaie
Mince, mais, ou l’hospitalité est immense
Où les gens ont le sens du secret, c’est pas qu’ils s’terrent
Mais ils savent qu’si on a rien d’bon à dire alors vaut mieux s’taire