Lyrics
Eh dis passe moi c’mic mec, rejeton d’Babylone
Injecte sa theorie, dans l’correct je lâche une météorite
J’transpire le rap, jusqu’au sphincter
Catastrophique, notre champ d’action s’atrophie
Infime peau d’chagrin, j’porte trop d’chagrin pour mes épaules
J’me dis qu’ailleurs des gosses sniffent la colle
Dans quel ghetto tu vis? là ou on mange à sa faim
Ou les parents suent pour une paire de Nike à cents milles
MD sans piles? c’est ça tes soucis? ouvre le placard
Et plonge là ou les dettes du foyer s’empilent
Samedi après midi terre brûlée en ville
Traiter les filles de petasses inutiles
Frictions, pour des conneries vite s’mutilent
L’histoire, c’est un cercle, on revient à l’origine
Pour contempler toujours les mêmes qui s’enfilent
A l'ère du sans fil, passer 2 heures pour rien s’dire, s’déchirer
Avec sa copine, une fois les «ça va «passés, partis
Sans parti, écoeuré par les traitements d’faveur pardi !
Sans étiquette juste ma bouche et mes parties
C’que j’ai au poing, s’ils viennent me chercher
Crois moi ils seront servis
Je chasserais là ou l’gros blair vit
Panthère blanche, AKH, verbal assassin
Eclaireur d’une armée de météques, millier de fantassins
Eh l’malsain, reste à un pas, ou j’te traverse
Pluie acide, regarde moi cracher mon averse
Refrain (x2)
Pour celui qui à nos lèvres se suspend
Pour celui pour qui crier est urgent
Horizon vertical eux qui nous parlent de pur sang
J’rappe
Pour mes frères avec le turban (x3)
Une pièce en import, de mars là ou l’talent s’cache pas
Dans l’Hilfiger, bon sang, c’t’avec le stylo qu’il faut faire fort
Tu crois qu’ils m’laisseront d’l’air, hein? tu t’gourres
S''ils passent c’est l’train pour moi et les miens, j’me premunis
D’emblée, affronter les chiens, broyer les barrières
Dressées, pour noyer l’bien, et dans les tires
Qui croisent la ville, les idées biaisées germent
Sécurité d'état, on surveille nos faits et gestes
Libre de foutre le camp dans mes rêves, les images violentes dans l’tube
Elles, foutent un sacré bordel dans mes rêves
Ça fait longtemps qu’je me bat plus pour moi, ni pour les autres
D’ailleurs, est c’qu’ils méritent?
Car en guise de retour, c’est la jalousie dont j’hérite
On dit première odeur d’merde j’vois toujours l’hypocrite bondir
Si à l’un d’nous l’sort sourit
Les faux frères jettent le talent, pour ressortir son côté pourri
Rumeur arme de la pute, psychanalyse tous les sourires
Mielleux, vicieux, qui en leur cœur tiennent de l'âme de la pute
France 2001, horizon vertical
Toujours le même topo, les années passent et rien n’change
Putain d’pays de looser, mentalité d’merde bouseuse
Grosse couveuse, même la fidélité d’vient une partouzeuse
Sûr qu’on était des mômes aux futs raccomodés
Si dire des conneries est à la mode, laisse moi être démodé
Refrain (x2)
Pour celui qui à nos lèvres se suspend
Pour celui pour qui crier est urgent
Horizon vertical eux qui nous parlent de pur sang
J’rappe
Pour mes frères avec le turban (x3)