De ce temps-là, je n’entends plus ma voix
De ce temps-là, je ne guide plus mes pas
De ce temps-là, je sais que je vais mais ne marche pas
Sans aucun repos, j’avance puisqu’il le faut
De là-haut, peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l’air est aussi chaud?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m’entends?
Désormais, s’il fait un peu plus frais
Ce n’est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans ce monde imparfait
Ni meilleur, ni plus laid mais juste un pâle reflet
De là-haut, peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l’air est aussi chaud?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m’entends?
Tous mes mots? Peux-tu me dire si leur sens est plus beau?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud?
Et s’ils te réconfortent, là où il t’emportent
Je ne rêve qu’en noir et blanc
Mes souvenirs se mêlent de sang et pourtant
Je me lève pour faire semblant de vivre comme un vivant
De là-haut, peux-tu me dire si les mots sont plus beaux?
Peux-tu me dire si l’air est aussi chaud?
Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m’entends?
Tous mes mots? Peux-tu me dire si leur sens est plus beau?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud?
S’ils te réconfortent, là où ils t’emportent… de là-haut.