Lyrics
Ici les jeunes ont tous perdu le chemin de la fac
Ils préfèrent étudier le teushi les techniques pour cramer la BAC
Mais les histoires sérieuses arrivent et les premier tarpés sont brandis
Tu perds du temps tu t’en aperçois quand les petits ont grandi
Les travailleurs ont du mal guettent les palettes s’entreposer
Mais tu peux rien rer-ti même que tu taffes sans t’reposer
C’est la jeunesse effrontée les minutes de bonne humeur sont comptées
Rare comme la BAC et ses jours de bontés
Bien loin d’avoir le choix entre les goûts et les couleurs
L’endroit impose la philosophie des coups et des douleurs
Examine le passé chargé regarde le présent
Avoir trop vécu fatigué s’taper des rides à 16 ans
Toujours en place jour après jour encaisse les coups durs
On s’appelle frère nous on aurait bien besoin d’un coup de soudure
La vingtaine dans la bicrave les plus grands vont tester le quinté
Carpla si t’as touché un schmit alors on s’laisse esquinter
Certains couillent, certains pèsent, d’autres ont l’habitude de béton
Sofiane Verne écrit en scred a 20 000 lieux sous l’béton
On est trop dans la merde impossible de jouer perso
Galope alors que la poisse s’est penchée sur le berceau
Tous nos destin sont écrits un tombera un vendra
Les gros cogneurs naissent avec des briques au bout des avant bras
Et depuis des années on fume nos plusieurs tonnes par semaine
On s’entraine, bang sky douille et bouteille de chanteraine
Certains sont millionnaires on s’en sort pas si mal finalement
On est tous différents pourtant fichés au même signalement
Certains le vivent autrement, ajoutes-y la maladie
Ici on tient le choc la tête haute uniquement parce qu’hima l’a dit
Esquive les jours de tempête ou les uzi s’placent
Entre coup et vice crasse, y’a du flous qui s’brasse
Une retbouz qui s’casse et les cous' qui s’tassent
Dis moi comment tu crois mon frère qu’on sait tout c’qui s’passe
À Blankok on aime le soir parce que le bruit détend
Tu peux mourir aussi mais ça on le sait depuis la nuit des temps
Décris l’ambiance tu peux en faire des cartons de phases
Titrée bienvenue où les condés t’appellent par ton blase
Mes frères sont mal foutus toutes les barrières qu’ils franchissent pas
Les grands renois trop longs les petits rebeus qui grandissent pas
On est loin d'être perdus on attend pas le débarquement
Dans l’une des régions cramées du plus cramé des départements
Dis à tous ceux qui croyaient en revoir une parcelle
Que mon 9.3. s'étale au Nord jusqu’aux frontières de Sarcelles
Le quai des Orfèvres harcèle et quand le moment sahh vient
Le sang froid est de mise et tous les vrais le savent bien
Au quotidien ça pue la merde j’te l’dit franchement même la rime franche ment
Tous comme des Kosovar dans les retranchements
On attend pas grand chose j’ose même pas dire le changement
Y’a tellement de bordel dans le secteur qui vaut mieux fuir le rangement
Ça fume plus que les hippies à la grande époque, ça commence plus petit
Laisse pas traîner ton fils les enfants débloquent
Ici on a des vérités qui versent le sang comme Laguiole
Donne moi une raison d’la fermé une raison grand comme ma gueule
Le proc relâche les enfants quand ça se barre en TIG
Petit frère ce soir tousse comme un daron de 40 piges
Y a toujours à bicrave donc pour trouver le sommeil on goceni
Apprécie le repos comme une journée de soleil en Bosnie
On attend le jour ou les nanties et le pouvoir s’arrachent
Averti par la voix du peuple anéanti par sa rage
En attendant mon frère qu’un jour chez moi ça aime pardonner
Ça se la fout sans gène charbonné retape des BM cartonnés
Où va ma génération si tout ceux qu’espèrent tisent
Vu sous expertise nettoyer par toutes les ex-perquis'
On vit cette vie en arrière plan mais plus hardcore que la scène
Si l’décor la saigne sous le pont de nos vies coule encore la Seine
Et c’est la merde que les vrais savent l’avenir se l’entendre prédit
Suer pour le loyer ou le pavtar avec ses 30 ans de crédit
Si peu reste informé de notre cause j’entends
Dites à maman que j’avais autre chose dans le sang