Bérénice, vous êtes la fleur
De toutes les filles du 8ème
Fleur de lys, gente humeur
Vous êtes le raffinement même
Quand vous fendez l’air
Le matin dans l’avenue Kléber
Dans un pull marine
Au volant d’une Aston Martin
Bérénice, depuis deux ans
Je ne pense plus qu'à vous
Et je tisse bien souvent
Le fol espoir d’un rendez-vous
Quand je vous attends
Tout au bout de l’avenue des Champs
J’envie les caresses
Du vent sur votre carré Hermès
Bérénice, Bérénice
Quel est donc ce maléfice?
Bérénice, Bérénice
Qui m'étreint tel un supplice
Tout mon corps se hérisse
Bérénice, vous acceptâtes
De me prendre pour époux
Dieu bénisse cette date
Où nous allons voir le loup
Lors je fais glisser
Vos bas contre vos jambes longues
Je dénude vos pieds… (Oh ! Oh, vous vous coupez pas les ongles ?)
Bérénice …
Oh wah… Oh j’me sens pas bien, excusez-moi !
Oh mais c’est horrible ! Oh non mais c’est vrai !
On dirait des pattes de panda
Et quand vous marchez
Ça doit faire clic-clic sur le sol
Et vous devez chausser
Du 48 ou bien mettre des Scholl
Bérénice, Bérénice
Quel est donc ce maléfice?
Bérénice, Bérénice
Ça m'étreint tel un supplice
Mon corps se hérisse
Bérénice, Bérénice
Oubliez mes doux serments
Bérénice, Bérénice
Rhabillez-vous prestement
Et mettez des tennis
Et arrêtez de chialer
Mais bon faut quand-même avouer
Que même les femmes de Cro-Magnon
N’avaient pas les ongles aussi longs…
Bérénice, Bérénice
Appelons nos avocats
B-B-Bérénice, Bérénice
Et puis vous ne traînez pas
Voyez un spécialiste !
La la la ! Lalala ! Lalalala la honte !
La la la ! Lalala ! Lalalala la honte !