Ayoye, tu m’fais mal
À mon coeur d’animal
L’immigré de l’intérieur
Tu m’provoques des douleurs
Tu m’fais mal au coeur
Nous n’sommes pas pareils
Et pis pourtant
On s'émerveille au même printemps
À la même lune, aux mêmes coutumes
Nous retournerons ensemble
Comme as cendre au même soleil
Si le vent frappe à ma porte
Pour m’annoncer le réveillon
Je partirai comme une marmotte
Au soleil
À ses premiers rayons
Parmi les roseaux
Cueillir l’oiseau du paradis
À coup de grelots
À son de whiskey
Chantez la toune comme papillon qui tourne
Ayoye, tu m’fais mal à mon coeur d’animal…