Le ciel m’ouvre des perspectives, les deux pieds dans ma terre.
Pendant des heures, je cultive l’un de nos mystères.
Je reprends des couleurs plus vives, le visage au grand air
Mais si toutes les journées se suivent, la nature me libère.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l'âme boudeuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l’enfant fugueuse.
J’aime mordre la verdure dans cette vie un peu porque
Un peu d’ordre et de mesure, tailler les branches des arbres
Surtout mon bel olivier qui a le même âge que moi
Puisque le jour où je suis née, vous l’aviez planté bien droit.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l'âme boudeuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l’enfant fugueuse.
Ce soir, sur mon petit banc, en moi-même, je creuse.
Je contemple l’océan, toujours plus curieuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l'âme boudeuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l’enfant fugueuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l'âme boudeuse.
Portrait d’une femme heureuse, oublier l’enfant fugueuse.