Je t'(c)cris des trottoirs de nos villes habill (c)es en No"l, de quelques nuits d’hiver aux saveurs douces-amres Je t'(c)cris de ces soirs de lumires, des yeux (c)merveill (c)s de cette petite fille au pied d’un grand sapin sur la cinquime avenue Je t'(c)cris d’un d (c)part, d’une valise oubli (c)e Je t'(c)cris d’un lac blanc o№ ce couple patine Je t'(c)cris d’un d (c)sert o№ l'(c)pave d’un bateau se souvient de la mer, je t'(c)cris d’une terre o№ des maisons s'(c)croulent Je t'(c)cris de Venise, o№ les amants s'(c)veillent au son de vieux clochers Il y neigera peut-Єtre encore cette ann (c)e Je t'(c)cris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger Je t'(c)cris de l’Afrique o№ l’on meurt par milliers Des quatre coins de la terre, je t'(c)cris des tranch (c)es de guerres abandonn (c)es Je t'(c)cris d’un baiser, de ce banc de Paris o№ deux amants s’enlacent dans leur (c)ternit© et que rien ni personne ne pourrait d (c)ranger Je t'(c)cris d’un caf©, de l’aile d’un avion o№ nos m (c)moires s’enlacent dans ton (c)ternit© et que rien ni personne ne pourrait m’enlever Je t'(c)cris de ces ciels de quart monde o№ les corps si l (c)gers d’enfants trop peu nourris s'(c)lvent sans faire de bruit Je t'(c)cris de la rue o№ l’on danse et l’on chante Je t'(c)cris du plumier d’un vieillard solitaire la chambre oubli (c)e Je t'(c)cris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue Je t'(c)cris de la main de ces hommes de paix qui n’ont pas renonc© Je t'(c)cris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets pass (c)s Je t'(c)cris du souvenir d’un baiser par milliers Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d’un jour trs ordinaire Je t'(c)cris de ce rЄve de t’avoir tant aim© Je t'(c)cris (c)bloui par tant d’humanit©