L’armure de tes silences où ma blessure se balance
Grandir avec l’absence d’une imposture qui danse
Et pourtant dans mes gestes, il y a ton écho
Je te ressemble tant, je te ressemble trop
Dans mes silences, sous ma blessure se balance
Dormir avec l’absence des impostures qui dansent
Et pourtant dans leurs gestes, il y a ton écho
Ils te ressemblent tant, ils te ressemblent trop
Papa, mon intime étranger
Mon oxymore, l’amour à l’imparfait
Lasse de feindre si bien la force et le chabada
Ton coeur de glace, hélas que je ne possède pas
Et jusqu'à quel âge vais-je manquer de tes bras?
Aime-moi ou délivre-moi
Je te reconnais dans chacun de mes poisons
Et dis-moi qu’est-ce que tu viens faire dans mes chansons?
J’ai hérité de quelques lacunes en garçon
Je me fais mal comme le scorpion
Papa, mon intime étranger
Tu es si loin, je me croyais sauvée