Quand je vois cette image, je ressens des choses immenses
J’entends, je sens, je vois les années qui dansent
Quand je vois cette image de fin 80 dans une fête de légende
Et moi tout petit qui cours entre de longues jambes
Quand je vois cette image, moi, je, quand je vois cette image
J’ai encore des frissons
Des instants de coton
Déambuler dans la masse en se faufilant dans la liesse
De courir enfant parmi les gens qui dansent, c'était ma première ivresse
Quand je vois cette image je ressens un blues dément
Incapable de m’en défaire vraiment
C’est lourd mais c’est mon carburant
L’amour, les erreurs et les hommages vibrants
Quand je vois cette image, moi, quand je vois cette image
Faut pas les r’garder trop
Elles respirent ces photos
La nostalgie c’est le risque
Des souvenirs qui reviennent
La nostalgie c’est une liqueur triste
Mais ça vaut parfois la peine
Quand je vois cette image de ce petit weekend
De ce genre on a dit qu’on en ferait des centaines
Mais pourtant des aussi beaux y’en a pas eu tant qu'ça
Partir sur un coup d’tête, voilà
Quand je vois cette image, moi, je, quand je vois cette image
Ca ravive mon esprit
Engourdi par les bruits de la vie
Parce qu’on sait tous que c’est ça
Qu’on retiendra tout au bout
Certainement pas le stress là
Qui tous les jours nous pousse à bout
Parce qu’on sait tous que c’est ça
Qu’on retiendra tout au bout
D’avoir osé plonger alors qu’on n'était vraiment pas sur du tout