«Rends-moi immortel»
Je t’entends encore le dire
Du haut des citadelles
De notre empire.
Que s’est-il passé?
De nos journées de lumière,
Ne reste que des ombres
Et des pierres.
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Mais les dieux ont voulu s’en mêler.
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Les larmes ne cessent de couler.
Sur sa joue mouillée
Un dernier baiser
«Rends-moi immortel»
Je t’entends encore le dire.
Que même les arc-en-ciels,
En garderont le souvenir.
Où vont-ils aller
Ces beaux moments de hier?
Vont-ils devenir
Poussière?
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Mais les dieux ont voulu s’en mêler.
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Les larmes ne cessent de couler.
Sur son lit posé
Un dernier bouquet
Tu m’as dit un jour: «Je reviendrai.
Je t’aime. Je t’aimerai.»
Tu m’as dit un jour: «Je reviendrai.
Je t’emmènerai.»
Tu m’as dit un jour: «Je reviendrai.»
Est-ce-que c’est bien vrai?
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Mais les dieux ont voulu s’en mêler.
Proche du ciel on pouvait presque le toucher,
Les larmes ne cessent de couler.
Sur la route sablée
Les miettes envolées
Sur la route sablée
Les miettes envolées